Roland Lefranc
1931-2000
(peintre de la marine)
Nos peintres
 
D'origine normande, né en 1931 dans le Calvados à Carcagny, d'un père commerçant qui y tenait le café-épicerie du village et d'une mère institutrice, Roland Lefranc est resté très attaché à sa région natale. Il s'est d'ailleurs implanté dans une ancienne demeure ecclésiale à Saint-Vigor-le-Grand, prés de Bayeux. Après avoir été élève de L'Ecole Normale d'Instituteurs de Caen, tout en y suivant les cours de l'Ecole des Beaux-Arts, il a accompli les vingt-sept mois de son service militaire en Algérie, où il consacrait ses temps libres à peindre. D'abord instituteur, toujours passionné de peinture et s'initiant à la gravure auprès du grand artiste Raphaël Manchon, à partir de 1960, il expose de plus en plus en Normandie, en Bretagne , en Sicile, à Paris, et se trouve encouragé par de nombreux prix régionaux et nationaux. En 1970, il gagne l'amitié de Pierre Imbourg qui dirige "l'amateur d'Art" et lui consacrera un ouvrage. A partir de 1975, il exposera régulièrement au salon des Peintres Témoins de leur temps et participera à de nombreuses expositions collectives. Sa réputation de paysagiste post-impressionniste, dont la facture hardie, animée richement colorée par les frontières de France, séduit les Suisses, les Japonais, les Britanniques notamment. Il se met à voyager en Suisse, en Hollande, au Maroc, en Espagne, en Italie, puis au Pérou, en Bolivie, en Russie… non sans retrouver, inlassablement, les sources de son inspiration naturaliste dans sa région de Basse-Normandie.
 
Actualité 2007 : L'article de Normandie Magazine, n°212, à l'occasion de l'exposition à l'hôtel de Bourgtheroulde (Rouen)
Actualité 2003 : L'article de Patrice de la Perrière à l'occasion de l'exposition de Condé-Sur-Noireau sur Roland Lefranc.
 
Nouveauté sur le site, "Ma normandie et mes voyages", un documentaire sur l'œuvre de Roland Lefranc
Commentaires et réalisation de Patrice Anquetil, montage et mixage Jean-Claude Maury, durée 26 minutes
 
 
"Que la peinture soit d'abord une fête pour l'œil !", considérait Delacroix ou Manet, il ne m'en souvient plus. Au reste, tout peintre devrait pouvoir le dire. Aucun impressionniste ne s'en est privé. Et je sais que Lefranc, sans donner formellement la consigne, se fait une joie de se mettre à son chevalet pour laisser ses pinceaux l'embarquer dans cette navigation de plaisance qu'est la peinture sur des toiles qui deviennent des voiles, des focs, des ris. Il est bon, cependant, qu'un vaisseau ait deux ancres, conseille le proverbe ; qu'il ait aussi de forts haubans ! Les tableaux de notre peintre n'en manquent pas.
 

Yann le Pichon, "Roland Lefranc, Balades et ballades" 1997

 

 
 
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